De nos jours, l’indépendance énergétique est devenue un enjeu majeur et ce, depuis le premier choc pétrolier. Les énergies fossiles se raréfiant, de nombreux chercheurs essayent de trouver une énergie nouvelle qui dure dans le temps : une énergie durable. Elle doit pouvoir les remplacer, être équivalente, c’est-à-dire posséder les mêmes caractéristiques physico-chimiques.
Lors des deux crises pétrolières ( 1973 et 1979), les agriculteurs utilisèrent l’huile de colza pour remplacer le pétrole dans leurs tracteurs, ce qui amena l’Institut Français du Pétrole (IFP) à effectuer des recherches sur l’utilisation des huiles végétales comme carburant.
L’utilisation d’huiles végétales dans les tracteurs n’était optimale que lorsque le moteur était chaud. Ceci est dû à un indice de cétane plus bas que celui du gazole (39 pour l’huile de colza ; 51 pour le gazole) et à une viscosité plus importante. Des recherches ont montré qu’une estérification de ces huiles végétales (transformées en ester méthylique ou éthylique), permet d’augmenter l’indice de cétane et de le rapprocher de celui du gazole. Le carburant produit est alors plus fluide que l’huile végétale (viscosité diminuée). Cette réaction s’appelle la transestérification.
Ces constatations nous ont amenés à nous questionner sur l’avenir énergétique ; comment pourrons-nous vivre dans les dix, vingt, trente prochaines années? La question principale étant : « avec quelles énergies ? » Nous avons choisi de traiter le sujet des énergies renouvelables et plus précisément de la recherche d’une alternative au pétrole qui reste encore aujourd’hui une ressource vitale sur laquelle toute l’économie mondiale repose.
Nos recherches nous ont permis de trouver le biodiesel. La question qui demeure est: « Le biodiesel, une alternative aux énergies fossiles ? ».
Le but de notre TPE est de répondre à cette problématique. Pour cela, nous avons établi un plan en trois parties :